Réhabilitation d'un Hôtel-Dieu
Nogent-le-Rotrou (28)
Programme : Hôtel 4*, résidence intergénérationnelle, restaurant, tiers-lieux
Client : Adim immobilier
Moe : Ylé mandataire
Equipe : Hame, (architecte associé et architecte du patrimoine), Paysage et Territoires (Paysagiste), La Fabrique des Territoires Innovants (stratégie et concertation), Etude Vallat (notaire)
Surface : 3.520 m²
Budget : 7.8 M € HT
Date : concours 2020, procédure annulée
Ecologie :
Edifice biosourcé : façade en chaux aux sables du Perche, cloison béton de chanvre, isolation laine de bois. Matériaux réemployés : menuiseries extérieures
Système geothermique complété par un chauffage au bois de haies. BBCA Réhabilitation
Patrimoine :
Elaboration du diagnostic patrimonial pour retrouver l’hôtel-dieu d’origine.
Image : Paris Picture Club
Construire une opération de 100 logements écologiques, au cœur d’une commune jeune et attractive, c’est participer à la dynamique portée par l’agglomération du Golfe du Morbihan et la ville de Plescop...
C’est aussi savoir s’inscrire avec humilité au sein d’un quartier qui allie la qualité environnementale et sociale, met en valeur le patrimoine bâti et végétal et bénéficie d’un rayonnement régional qui sera réaffirmé par le développement de ce nouveau quartier.
Ce projet revêt donc une dimension métropolitaine indéniable, dimension qui devra être incarnée par l’opération éco-sources, au centre du quartier Saint-Hamon.
Mais au-delà de cette dimension métropolitaine, il nous semble nécessaire de croiser les échelles, pour restituer une dimension plus locale, domestique, nécessaire à l’émergence d’une vie collective. Cette approche, nous souhaitons la porter à l’échelle du quartier pour lui conférer une identité propre et s’inscrire ainsi dans une dynamique de concertation et d’intelligence collective.
Nous voulons favoriser la créativité et l’innovation collaborative, développer la culture du partage et du partenariat pour porter un concept architectural et technique adapté.
Il ne s’agit pas de créer une nouvelle pièce urbaine indépendante, mais des bâtiments « ressources » sachant tirer parti de leur environnement direct (rural, social, naturel). La pandémie que nous traversons doit nous aider à construire le monde d’après, plus respectueux, plus engagé pour une ville inclusive.
Questionner l’ère Anthropocène, c’est concevoir les bases d’une nouvelle vision architecturale, reposant sur une approche générative ouverte et collaborative de
la création